Depuis peu, la SIC donne un coup de frais à ces logements sociaux construits depuis plus de 40 ans.

Rénover, réhabiliter, restaurer ou régénérer. A la Société immobilière du Cameroun (SIC), l’utilisation généreuse de ces verbes à préfixe traduit la volonté du top management à donner un coup de frais aux cités qui ont pris un coup de vieux. A Yaoundé, dans le 2e arrondissement, un important lifting s’observe déjà au niveau des logements sociaux. En effet, après la cité SIC de Messa, voici venu le tour du Camp SIC de la Cité Verte (zone basse) de subir des travaux de réhabilitation. Dans le cadre de ces derniers, les immeubles situés à l’entrée dite Nkolbikok sont particulièrement ciblés, car devenus des lieux de déclinaison de l’insalubrité sous diverses formes. Pour y remédier, un volume important d’opérations de réfection des immeubles T pair, T impair, U pair, U impair, V pair, V impair, W pair, W impair, Z pair, Z impair, construction d’une clôture et des parkings est en cours.

Bon à savoir 

 Avec son partenaire Onu-Habitat, la SIC a signé un accord de financement de près de deux milliards FCFA en novembre 2021. Pendant cinq ans, le pactole devrait soutenir les travaux des cités SIC délabrées disséminées à travers le Cameroun. « Dans le triennat 2024-2026, nous allons réhabiliter à raison de 10 immeubles par an, pour que la SIC respecte les engagements environnementaux, règlementaires et les normes de la promotion immobilière », avait annoncé Ahmadou Sardaouna, directeur général de l’entreprise, dans une interview accordée à l’hebdomadaire Cameroon Business Today du mercredi 09 août 2023.

Selon les estimations du top management du bras séculier de l’Etat du Cameroun en matière de logement, le vieillissement progressif du patrimoine de la SIC occasionne des pertes conséquentes, évaluées à 6 milliards FCFA chaque année. Outre des charges contentieuses avec la justice qui coûtent au moins 1 milliard FCFA à la SIC.