« Nous nous retrouvons en ce jour pour notre rendez-vous annuel où les Femmes sont à l’honneur, les Femmes sont célébrées, les Femmes sont au-devant de la scène et c’est par ma modeste voix qu’une fois de plus, les voix des Filles et Femmes de la SIC, s’expriment ». Ne vous méprenez pas, ne nous conspuez pas tout de suite !  Il s’agit juste d’un extrait du discours de la présidente du SIC Women’s Club.  En nous plongeant dans une lecture attentive des paroles de Mme Elise Christel Messi, nous ne pouvons qu’être saisies par un discours de reconnaissance prononcé ce 8 mars 2025. « Dans cet ordre d’idées, il faut comme chaque année, reconnaître l’immense travail que vous abattez pour que nous y arrivions et je ne manquerai jamais de le relever quand l’occasion vient à se présenter, parceque nous le voyons bien, du recrutement en cours de finalisation, à la participation aux seminaires de formation ; aux fins de renforcement des aptitudes professionnelles en passant par la nomination aux postes de haute sensibilité, les Femmes de la SIC ne sont pas relayées au rang des « laissées pour compte », scande Mme Elise Christel Messi.

Mme MESSI Elise Christel

En abaissant les yeux sur l’immédiat et en mettant à jour le logiciel de répartition des postes à la SIC, elle ne peut s’empêcher de citer Mesdames Julienne Kombou Fossi, Rose Dada épse Sipowo et Solange Djeumi épse Ngougnou. Et en tendant le regard vers le long terme, la présidente du SIC Women’s Club espère un horizon peuplé d’autres femmes aux postes de décision à la SIC : « Nous réclamons aujourd’hui plus d’espace sur le podium et que nos demandes prospèrent afin que nous puissions bâtir ensemble notre Société et nous arrimer aux exigences nationales d’égalité hommes-femmes.

Du point de vue du top management, il faut être bien suspicieux pour mettre en doute l’utilité de la célébration de la Journée internationale de la Femme. Bien plus, « en ce qui concerne la SIC, la plupart des actions menées au fil des années ont favorisé la participation active des femmes en tant que partenaires égales des hommes, à la réalisation du développement de notre société », selon le directeur général, Dr Ahmadou Sardaouna. Ce dernier, profitant de l’occasion, éclaire tout le monde sur un sujet large. En effet, souligne-t-il, à la SIC « à compétences égales, le traitement salarial et l’octroi des avantages sont les mêmes pour les hommes et les femmes. Aucune discrimination liée au sexe n’a été relevée dans la mise en œuvre de la convention collective entrée en vigueur en janvier 2024 et entérinée par le Conseil d’Administration de la SIC. Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de recrutement validé par la même instance, l’approche genre est prise en compte au rang des critères de sélection conformément aux dispositions de l’article 25 alinéa 2 du décret n° 2019/320 du 19 juin 2019 précisant les modalités d’application des lois n° 2017/010 et 2017/011 du 12 juillet 2017 portant statut général des établissements publics et des entreprises publiques. Dans la même veine, Les candidatures féminines sont encouragées lors des élections des Délégués du personnel et à ce jour, des figures féminines participent aux diverses assises destinées à la pérennisation d’un climat social sain ».

A ce sujet, parlant de la SIC, les chiffres sont encore plus éloquents. « 13 femmes occupent des postes de chef de service dont 3 chefs secteurs, et 18 celui de chef de bureau. Il va sans dire que l’on pourrait bientôt assister à une montée en puissance des femmes, en particulier celles qui frappent aux portes de la SIC avec le profil d’ingénieurs, toutes spécialités confondues. Par ailleurs, aucune discrimination n’est relevée dans le processus de renforcement des capacités du personnel conformément au plan de formation de la SIC. S’agissant de la gestion des effectifs et des carrières, des efforts progressifs sont consentis pour assurer un certain équilibre, car la SIC compte 74 femmes (contre 145 hommes), soit 8 cadres dont 04 sous-directeurs, un directeur adjoint et un directeur, 48 agents de maîtrise et 18 employées. C’est dire que les femmes occupent une place non négligeable pour l’émergence de l’entreprise, même si beaucoup reste à faire », déclare Dr Ahmadou Sardaouna.